Vendre son véhicule

Tout pour vous aider à vendre et à acheter une voiture neuve ou d’occasion. Tout vos droits, les mentions légales, et quelques outils indispensables.

Les mentions obligatoires

Dans tous les cas, les occasions exposées doivent obligatoirement comporter les indications suivantes : 

  • La marque
  • Le type de voiture
  • Le millésime de l’année modèle
  • La date de première mise en circulation
  • Le kilométrage
  • Le prix

Note : Faites porter ces mentions sur le bon de commande et sur la facture .

Lisez attentivement les clauses de la garantie qui vous est offerte (le cas échéant).

Documents nécessaires pour acheter des voitures d’occasions

Au moment de l’achat de voitures d’occasion, le vendeur doit remettre pour toute voiture :

  • Le volet détachable de la vignette en cours de validité
  • La carte grise barrée et portant la mention « vendu le … (date) » suivie de la signature du vendeur
  • Le certificat de situation de la voiture . Ce document doit être demandé par le vendeur à la préfecture de son domicile
  • Le contrôle technique si la voiture a plus de 4 ans. Il doit obligatoirement dater de moins de 6 mois.
  • Certificat de cession
  • Promesse de vente
  • Demande de certificat de situation

Les garanties professionnelles

L’étendue de la garantie est variable suivant les professionnels.

  • Certaines ne portent que sur les pièces, d’autres sur les pièces et sur la main d’œuvre, certaines durent 3 mois, d’autres 12 mois…. L’étendue de la garantie peut en général être négociée.
  • Sachez que les garanties prévoient souvent des exclusions et un certain nombre d’obligations à la charge du propriétaire (ex : effectuer des révisions périodiques).

ATTENTION !!! : Exigez que la mention de la garantie, son étendue, sa durée et ses conditions d’application figurent sur le bon de commande.

Une fois la garantie contractuelle passée, vous êtes toujours couvert par la garantie légale contre les vices cachés prévue par le Code civil (article 1641).

Note : Les particuliers , contrairement aux professionnels, n’accordent pas de garantie contractuelle . Par contre, vous êtes toujours couvert par la garantie contre les vices cachés.

Les vices cachés

Définition

Définition : « Un vice caché est un problème ou défaut affectant la voiture et non visible à l’œil. »

  • En plus des garanties contractuelles accordées par les vendeurs de voiture professionnels, il existe une garantie prévue par la loi, il s’agit de la garantie légale des vices cachés .

 Tout acheteur de voiture bénéficie automatiquement de cette garantie.

Elle est illimitée dans le temps et concerne toutes les voitures, neuves ou d’occasion, dès lors que les conditions d’application de cette garantie sont réunies.

Pour pouvoir faire jouer la garantie légale, il faut que le vice réponde à certaines conditions:

  • Le vice doit être caché. Un vendeur n’est pas tenu de garantir les défauts apparents d’une voiture (ceux qu’un acheteur aurait pu déceler par un examen visuel attentif). Par exemple : pneus usés, corrosion importante, certaines pièces visibles sans démontage, peinture rayée…
  • Le vice doit rester inconnu à l’acheteur. Ceci n’est plus le cas lorsqu’un problème, même non apparent, a été porté à la connaissance du nouvel acquéreur.
  • Le vice doit être d’une particulière gravité. La gravité du vice caché doit être telle que la voiture soit « impropre à l’usage auquel elle est destinée » (compte tenu de son âge, kilométrage, prix payé…) ou que l’usage qu’on puisse en faire soit considérablement réduit. Les litiges portent souvent sur l’interprétation de ce point.
  • Le vice doit déjà exister, ou être à l’état de germe au moment de la vente ou à la livraison de la voiture.

Il appartient à l’acheteur de faire la preuve de l’existence du vice caché et de son antériorité. Cette preuve sera en général apportée par une expertise.

  • Pour pouvoir faire jouer la garantie des vices cachés, il n’est pas nécessaire de prouver que le vendeur était au courant du vice. Le vendeur est responsable des vices, mêmes cachés.
  • Le code civil (art. 1648) précise qu’il faut agir dans un bref délai. La brièveté du délai imposé par le Code Civil est exigée pour permettre d’établir plus facilement l’antériorité du vice. Cependant, aucune disposition légale ne précise quelle doit être la durée de ce délai. L’appréciation en est laissée au juge et elle varie suivant les jugements. Au delà d’un an, l’acheteur aura du mal à faire valoir ses droits.

Que peut-on obtenir ?

L’acheteur qui invoque le vice caché pourra choisir entre :

  • Rendre la voiture
  • Garder la voiture et obtenir une réduction (fixée par l’expert).

Il pourra en plus demander des dommages et intérêts si le vendeur avait connaissance du vice caché. Ceux-ci dépendront de la nature du vendeur.

  • Le vendeur professionnel est toujours censé connaître les vices cachés de la voiture qu’il vend du fait de ses compétences techniques. Par conséquent, l’acheteur pourra toujours déposer une demande de dommages et intérêts à son encontre.
  • Si le vendeur est un particulier, l’acheteur devra prouver qu’il avait connaissance du vice caché. Son ignorance du vice n’écartera pas sa responsabilité mais sera de nature à diminuer le droit à réparation de l’acheteur . Il ne sera alors tenu qu’au remboursement de la voiture et des frais directement liés à la vente (carte grise…).

Nos conseils

Si vous achetez une voiture, essayez de déceler les vices apparents avant de conclure la transaction. Un vice apparent exclut en effet l’application de la garantie légale.

prix payé…) ou que l’usage qu’on puisse en faire soit considérablement réduit. Les litiges portent souvent sur l’interprétation de ce point.

  • Le vice doit déjà exister, ou être à l’état de germe au moment de la vente ou à la livraison de la voiture.

 Il appartient à l’acheteur de faire la preuve de l’existence du vice caché et de son antériorité. Cette preuve sera en général apportée par une expertise.

  • Pour pouvoir faire jouer la garantie des vices cachés, il n’est pas nécessaire de prouver que le vendeur était au courant du vice. Le vendeur est responsable des vices, mêmes cachés.
  • Le code civil (art. 1648) précise qu’il faut agir dans un bref délai. La brièveté du délai imposé par le Code Civil est exigée pour permettre d’établir plus facilement l’antériorité du vice. Cependant, aucune disposition légale ne précise quelle doit être la durée de ce délai. L’appréciation en est laissée au juge et elle varie suivant les jugements. Au delà d’un an, l’acheteur aura du mal à faire valoir ses droits.

Mauvais kilométrage

Définition

Remettre le compteur à « O » est évidemment formellement INTERDIT PAR LA LOI.

De même, il est interdit de diminuer le nombre de kilomètres réels. Si la tromperie est prouvée (rapport d’expertise, témoignage…), le vendeur s’expose à l’annulation de la vente ou au réajustement du prix, à des dommages et intérêts et éventuellement à des poursuites judiciaires (amende, emprisonnement,…).

Note : aucun recours pour tromperie ne peut être engagé contre un vendeur, qui, de toute bonne foi, ignorait quel était le kilométrage réel de la voiture (notamment en cas de ventes successives) et qui aurait pris la précaution d’indiquer par écrit que le kilométrage était « non garanti » .

Le millésime

Il est également formellement interdit de cacher délibérément le millésime réel de la voiture, cela constitue un délit de tromperie souvent sanctionné.

Si c’est par simple erreur que le vendeur particulier a donné un faux millésime, la vente pourra néanmoins être annulée ou le prix revu à la baisse.

Un vendeur professionnel n’a pas le droit à l’erreur, les tribunaux considèrent qu’il est toujours censé donner le millésime exact de la voiture.

  • Vous devez adresser rapidement une lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur, qu’il soit professionnel ou particulier, et dans laquelle vous exposerez vos griefs et les solutions envisagées.
  • Si vous n’arrivez pas à régler le conflit, saisissez l’autorité compétente.

!!! ATTENTION !!! Ces procédures sont en général coûteuses en temps et en argent, soyez sûrs de vos faits.

 Note : Vous pouvez également vous adresser à la Direction Départementale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes en cas de tromperie ou d’escroquerie.

L’état de la voiture

Ne pas informer l’acheteur d’un accident antérieur constitue aux yeux des tribunaux une tromperie sur l’une des « qualités substantielles » de la marchandise.

Selon la gravité des dommages, cette tromperie peut donner lieu à des sanctions pénales et civiles même si les dégâts ont été correctement réparés.

Publicité mensongère

Attention aux publicités mensongères : le fait de vendre une voiture en « bon état », « parfait état », alors que le vendeur n’ignore pas que ces mentions sont inexactes constitue une publicité mensongère .

Pareillement, le silence ou l’ absence de renseignements sur des points susceptibles d’influencer le choix de l’acheteur (exemple : voiture de location) peut être sanctionné pénalement ou civilement (annulation de la vente, condamnation à une peine d’amende ou à des dommages et intérêts…).

Les points à connaitre

  • Il vous faut, en cas de problème, agir dans des délais brefs (le juge statue sur la brièveté de la démarche).
  • Vous devez adresser une lettre recommandée avec accusé de réception au vendeur, qu’il soit professionnel ou particulier, et dans laquelle vous exposerez vos griefs et les solutions envisagées.
  • Si vous n’arrivez pas à régler le conflit, saisissez l’autorité compétente.

!!! ATTENTION !!! Ces procédures sont en général coûteuses en temps et en argent, soyez sûrs de vos faits.

Note : Vous pouvez également vous adresser à la Direction Départementale de la Consommation, de la Concurrence et de la Répression des Fraudes en cas de tromperie ou d’escroquerie.

Formalités administratives

Définition

Les obligations respectives du vendeur et de l’acheteur pour la vente d’une voiture et les modèles de documents utiles que vous pourrez consulter et imprimer après les avoir téléchargés au format PDF.

Pour lire les documents au format PDF, vous aurez besoin d’Adobe Acrobat Reader que vous pouvez télécharger gratuitement en cliquant sur le logo.

Les documents que le vendeur doit fournir

  • Le certificat de contrôle technique. Si la voiture est âgée de plus de 4 ans. Ce certificat doit dater de moins de 6 mois (au moment de l’établissement de la nouvelle carte-grise).
  • La carte grise barrée, datée, signée. Avant de remettre sa carte grise au nouveau propriétaire, l’ancien propriétaire doit y porter d’une manière très lisible et inaltérable, la mention « vendu le » ou « cédé le » (date de la cession) suivie de sa signature (cf articles R 112 et R 116 du Code de la route ). Sur les nouvelles cartes grises, le coin supérieur droit doit être découpé au niveau des pointillés.
  • Le certificat de cession. C’est à l’ancien propriétaire de l’établir en deux exemplaires. Vérifiez que le kilométrage et l’année modèle du véhicule y figurent bien.

 

Téléchargez un certificat de cession (PDF)

  •  Le certificat de situation (anciennement certificat de non gage)

Il doit dater de moins d’un mois. Il atteste que le véhicule n’est pas gagé et qu’aucune contravention n’est à payer par son propriétaire. Il est nécessaire pour obtenir la nouvelle carte-grise (le nouveau certificat d’immatriculation). Pour l’obtenir il suffit de le demander à la préfecture du département d’immatriculation (pour une demande par courrier, joindre une enveloppe timbrée à votre adresse)

 

Téléchargez une demande de certificat de situation (PDF)

Le certificat de cession

Formalités pour l’acheteur

  • Assurer le véhicule au plus tard le jour où vous en prenez possession.
  • Demander le certificat d’immatriculation (carte grise) dans les 15 jours suivant la transaction à la préfecture ou sous-préfecture du domicile.

 Pour cela vous devrez présenter les documents suivant :

=> Demande de certificat d’immatriculation remplie et signée

  Faites une demande en ligne de certificat de non gage

 => Pièce justificative de l’identité

 => Pièce justificative du domicile (facture ou quittance de moins de 3 mois : eau, électricité, gaz, loyer…)

 => Carte grise barrée portant la mention  » vendu le  » signée par l’ancien propriétaire

 => Certificat de cession établi par l’ancien propriétaire

 => Certificat de situation de moins d’un mois si le véhicule change de département.

 => Le procès verbal de contrôle technique de moins de six mois si le véhicule a plus de 4 ans.

  •  Si le véhicule change de département.

=> Changer les plaques d’immatriculation.

=> Communiquer la nouvelle immatriculation à l’assureur.

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